La Caleche oleh Nikolai Gogol
Ringkasan
La petite ville de B*** se fit plus gaie lorsque le régiment de cavalerie de *** vint y tenir garnison. Jusqu’alors, on s’y était ennuyé à périr. Quand par hasard on la traverse et qu’on jette un regard sur ses maisonnettes basses en pisé, d’un aspect terriblement morose, une indicible mélancolie s’abat sur vous ; on éprouve le vague serrement de cœur qui suit d’ordinaire les lourdes bévues et les fortes pertes au jeu ; bref, on se sent mal à l’aise. La pluie a décrépi les murs qui, de blancs, sont devenus pie. Des roseaux recouvrent la plupart des toits, comme il est de règle dans nos villes du Midi. Pour dégager la vue, M. le gouverneur a depuis longtemps fait abattre les arbres des jardinets. Dans les rues, on ne rencontre âme qui vive ; seul un coq traverse parfois la chaussée, à laquelle un demi-pied de poussière donne la souplesse d’un oreiller ; à la moindre pluie, cette poussière se transforme en bourbier ; de gras animaux que le gouverneur appelle des Français s’y plongent alors avec délice, dressent le groin d’un air grave et font entendre des grognements si rébarbatifs que le voyageur s’empresse de stimuler ses chevaux.
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